Que ce passe t-il quand cet énergumène bipède se met en retrait ?
Ne voit-il pas justement que lorsqu’il n’est pas là, qu’il rentre chez lui, qu’il se fait tout petit, qu’il s’efface, s’écrase, s’oublie, et bien la vie, elle, reprend, mais alors de façon extatique !
La nature explose, se réjouit, les oiseaux crient leur joie, les crapauds chahutent tous les soirs, une véritable symphonie nocturne phénoménale s’offre à nos fenêtres rupestres.
Pendant que le bipède s’enterre, et bien les autres mammifères se libèrent et s’aventurent plus loin, osant même rejoindre l’univers invasif de l’humain. Les chevreuils s’osent sur le bitume, les écureuils tentent une approche furtive. Ils nous rejoignent, ils sont curieux et libres.
Dame nature quant à elle, croît, pousse et repousse sans être piétinée, polluée, ratiboisée, cueillie. Elle s’installe et s’étale n’étant plus limitée, réfrénée. En gros ça respire bien mieux sans nous ! Alors on fait comment maintenant ?
Et vous, vous en pensez quoi ? Vous avez vu quoi ? Qu’est ce qui a changé ?
Pour en savoir plus sur David Tatin : Ouste Zine « Dans la peau d’un photographe#2 ».